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Dix vérités sur Gaza dont on n’entend guère parler en ce moment.

Une analyse de BILD.de

Les images de Gaza sont insoutenables : immeubles détruits, enfants affamés, parents désespérés – la souffrance des civils est réelle, profonde, quotidienne. Ne pas éprouver de compassion face à cela, c’est avoir perdu toute empathie. Aucun être humain ne devrait vivre ainsi. Aucun enfant ne devrait grandir sous les décombres. Cette guerre doit cesser – au plus vite. Mais regarder ne suffit pas : il faut aussi nommer les responsables de cette tragédie et ceux qui l’exploitent sans scrupules.

1. Le Hamas veut que la population meure de faim

La semaine dernière a offert un moment révélateur : pour la première fois depuis le début de la guerre, Israël a livré directement de la nourriture aux habitants de Gaza – sans passer par le Hamas. Réaction des terroristes : colère hystérique et menaces de mort contre quiconque oserait accepter du pain, des pâtes ou de la farine.

Pourquoi ? Parce que c’est tout un système lucratif qui s’effondre. Depuis des décennies, le Hamas détourne l’aide humanitaire, revend des vivres à prix exorbitants et finance ainsi sa machine de guerre – et le train de vie fastueux de ses chefs.

De plus, une population affamée attire davantage les caméras et se manipule plus facilement. Que des représentants de l’ONU aient même critiqué cette distribution directe prouve à quel point leur complicité est profonde.

2. L’Allemagne partage la responsabilité du désastre de Gaza

Le monde occidental a laissé le Hamas transformer tranquillement Gaza en bastion terroriste. Tout le monde savait que des centaines de kilomètres de tunnels étaient creusés, que des hôpitaux, des écoles et des maisons servaient de bases militaires.

Et que faisait l’Europe ? Elle continuait de payer. Des milliards versés à des organisations humanitaires qui détournaient le regard ou collaboraient. Résultat : le Hamas a pu préparer en paix le 7 octobre. Un chèque en blanc humanitaire au service du terrorisme.

3. La logique du Hamas : plus il y a de souffrance, mieux c’est

La souffrance des enfants palestiniens est l’arme la plus efficace du Hamas contre Israël. C’est pour cela que les terroristes s’abritent parmi eux, les utilisent comme boucliers humains et veulent qu’ils aient faim.

Ils savent comment réagit l’Occident : plus les civils palestiniens souffrent, plus la pression monte sur Israël. C’est précisément pour cette raison que Gaza doit être libéré de la domination du Hamas.

Cela signifie-t-il qu’Israël agit toujours sans faute ? Bien sûr que non. Peut-on critiquer sévèrement sa stratégie militaire et son gouvernement ? Évidemment. D’ailleurs, de nombreux Israéliens le font – mais eux proposent des alternatives, au lieu de juger de loin. Non, Israël ne fait pas tout bien. Mais, contrairement au Hamas, il cherche au moins à faire le bien.

4. Ceux qui réclament seulement un « cessez-le-feu » offrent une pause au Hamas

Des responsables politiques appellent Israël à s’arrêter. Cela paraît noble – c’est en réalité cynique. Chaque pause permet au Hamas de se reconstituer, de réparer ses tunnels, de préparer le prochain 7 octobre. Ce n’est pas une stratégie de paix, mais une garantie de terreur. Sans la chute du Hamas, il n’y aura jamais de reconstruction durable à Gaza, ni de vie digne pour ses habitants.

Et si Israël ne peut pas mettre fin à cette tyrannie, quelqu’un d’autre devra le faire.

5. L’Occident n’a pas de plan pour Gaza – seulement des exigences envers Israël

Il est facile de réclamer un cessez-le-feu. Mais quel est le plan pour Gaza après ? Si Israël se retire, le Hamas restera au pouvoir – et certains voudraient même le récompenser avec un État. Quel genre d’État serait-ce ? Pas une seconde Riviera, mais un nouveau Kaboul sur la Méditerranée. Pas de démocratie, pas de droits pour les femmes, aucune coexistence.

Et non, il ne s’agit pas d’un « génocide » à Gaza. Israël ne cherche pas à anéantir le peuple palestinien, mais à détruire une organisation terroriste qui a promis un second Holocauste. Gaza pourrait être comme Tel-Aviv : moderne, ouverte, dynamique. Au lieu de cela, c’est une zone prise en otage par un culte de la mort – le même islamisme qui frappe aussi l’Europe.

6. Le Hamas gagne la guerre de l’information

Le combat militaire n’est qu’un front. L’autre est médiatique, émotionnel, idéologique. Et sur ce terrain, le Hamas l’emporte. Parce que de nombreux médias occidentaux citent encore le « ministère de la Santé » contrôlé par le Hamas, malgré ses mensonges répétés. Parce que chaque mort civile est automatiquement attribuée à Israël, même sans preuve.

Et certains médias vont jusqu’à reprendre les propos du « service civil du Hamas », laissant croire qu’il protège la population – alors qu’il s’en sert comme bouclier. Une victoire de propagande totale.

7. Les otages – effacés du débat public

Près de soixante otages, dont des Allemands, sont encore aux mains du Hamas. Ils sont torturés, maltraités, violés. Et pourtant, ils ont presque disparu du débat public. Parce qu’ils rappellent qui a déclenché cette guerre – et pourquoi Israël combat.

8. Le Hamas n’est pas la population ? C’est plus complexe

Dire « le Hamas n’est pas la population » est rassurant, mais souvent illusoire. Des décennies d’endoctrinement ont produit une société imprégnée de haine. Des enfants jouent au théâtre à « tuer des Juifs » ou à se faire exploser. Les célébrations du 7 octobre n’étaient pas des accidents. La population a fermé les yeux – ou participé. Gaza a besoin de plus que d’aide alimentaire : d’une libération, d’une désintoxication politique, d’une dénazification.

9. Le monde arabe n’aide pas – et personne ne demande pourquoi

Tandis qu’Israël est critiqué et sommé de se justifier, les pays arabes restent silencieux. Pas de soulèvement contre le Hamas, pas d’accueil de réfugiés, pas d’initiatives concrètes. La solidarité arabe s’arrête aux frontières, soigneusement gardées. Car ces pays savent très bien à qui ils ont affaire. Mais l’Occident préfère pointer du doigt Israël plutôt que ses « partenaires ».

10. Les victimes musulmanes n’intéressent que lorsqu’Israël est impliqué

Des millions de musulmans ont été tués en Syrie, en Irak, en Iran, au Yémen, au Nigeria, en Afghanistan, en Birmanie, en Chine. Pas de manifestations, pas d’indignation, pas de hashtags. Ce n’est qu’en présence de Juifs – défenseurs de leur État – que le monde s’enflamme. Cette indignation sélective se discrédite elle-même : il ne s’agit pas de droits humains, mais d’Israël.

Article complet : https://www.bild.de/politik/meinung-kommentare-kolumnen/kommentar-10-wahrheiten-ueber-gaza-die-man-derzeit-nicht-hoert-683c1cce72b82d20ec757909

Ce commentaire a été publié pour la première fois sur bild.de le 2 juin 2025.

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